Pour le savoir, il faut comprendre ce qu’il se passe lorsqu’un insecte nous pique :
Les insectes piqueurs sont de plus en plus présents sur le territoire national mais également à l’étranger, le risque de se faire piquer est donc plus grand. Chez les moustiques la femelle est la seule à pouvoir piquer. En effet elle dispose d’une trompe, composée de stylets enveloppés dans une « lèvre » qui se replie au contact de la peau, celle-ci fonctionne comme un ressort.
3 évènements se passent lorsqu’un moustique nous pique :
- La femelle enfonce les stylets (dents) dans la peau jusqu’à trouver un vaisseau sanguin, et commence à se nourrir.
- Elle injecte une salive anesthésiante et anticoagulante. La salive va ainsi liquéfier le sang, ce qui permet à la femelle de l’avaler plus facilement, lui permettant ainsi de se nourrir.
- Le sang aspiré est ensuite stocké dans l’abdomen.
Les moustiques sont vecteurs de maladies vectorielles comme la Dengue, le Chikungunya, la Fièvre Jaune ou encore le Zika. Ces maladies sont exclusivement transmises par la femelle et au travers du sang. Or, selon les connaissances acquises sur le COVID-19, le virus n’est pas présent dans le sang.
L’Agence nationale de sécurité sanitaire de l’alimentation, de l’environnement et du travail (ANSES) nous rassure sur plusieurs points concernant le COVID-19.
- Le virus se transmet exclusivement entre êtres humains, par contact, ou diffusion de gouttelettes émises lors d’éternuements ou de toux.
- Le virus est ensuite stocké dans les voies respiratoires et n’est pas présent dans le sang. Il n’y a donc pas de risque que le moustique transmette ce virus.
De plus, « pour qu’un moustique puisse transmettre un agent pathogène (virus, bactéries, parasites), il faut que celui-ci résiste à la digestion dans l’estomac du moustique, passe ensuite dans sa salive, et qu’il soit injecté à une autre personne à l’occasion d’une piqûre ». Actuellement aucune transmission du COVID-19 par un moustique n’a été prouvée.